En 2009, alors que la crise sévit aux Etats Unis, de grandes entreprises sont contraintes de cesser leurs activités, faute de trésorerie. Des multinationales font faillite, et l’économie générale ralentit par manque de cash. C’est dans ce contexte qu’un mode de consommation alternatif a fait son apparition : l’échange entre entreprises (Barter en anglais).
Constatant que cette pratique se développait très fortement, Samuel Cohen, un entrepreneur français, décida d’importer le concept en France. En ligne depuis 6 mois, B2B en-trade est la première plateforme française d’échanges de bons procédés entre professionnels. Visant essentiellement les entrepreneurs (TPE – PME), l’inscription démarre par le référencement de votre offre, que ce soit un service ou un bien. Une fois validée, vous pourrez accéder aux offres des autres professionnels inscrits : aujourd’hui, le site compte 400 membres, avec en moyenne 5 besoins exprimés.
Au niveau de la concurrence, TEC Solutions est l’acteur historique, mais l’offre est adressée essentiellement aux grands comptes avec une spécialité affichée : l’échange d’espaces médias contre des voyages. L’avantage du concept est évident : il permet d’optimiser sa trésorerie, ou de rentabiliser des invendus. A noter que si les biens ou services échangés n’ont pas la même valeur, le complément pourra être réglé en cash.
Concernant la rémunération, B2B en-trade prélève 10% de la valeur de chaque échange, mais selon moi, le potentiel se situe dans la prochaine fonctionnalité du site : prévue pour l’été 2011, la monnaie virtuelle permettra de fluidifier et multiplier les échanges (et donc le CA de la plateforme). A terme, cette monnaie (privée) va permettre d’acquérir n’importe quel bien ou service sans avoir à puiser dans sa trésorerie, en proposant des prestations aux membres du réseau. Une idée originale, plutôt méconnue en France, mais qui a largement prouvé son efficacité aux Etats Unis. Bonne route à B2B en-trade !
Concernant la rémunération, B2B en-trade prélève 10% de la valeur de chaque échange, mais selon moi, le potentiel se situe dans la prochaine fonctionnalité du site : prévue pour l’été 2011, la monnaie virtuelle permettra de fluidifier et multiplier les échanges (et donc le CA de la plateforme). A terme, cette monnaie (privée) va permettre d’acquérir n’importe quel bien ou service sans avoir à puiser dans sa trésorerie, en proposant des prestations aux membres du réseau. Une idée originale, plutôt méconnue en France, mais qui a largement prouvé son efficacité aux Etats Unis. Bonne route à B2B en-trade !
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